Bonne nouvelle pour l’écosystème national des start-ups, qui va désormais pouvoir commencer à bénéficier de l’appui de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG).

Ce mardi 26 décembre 2023 à Rabat, l’institution présidée par Khalid Safir a signé une convention-cadre avec le département de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration, représenté par la ministre Ghita Mezzour. Objectif : financer les start-ups, mais aussi les accompagner tout au long de leur cycle de vie, depuis leur création en passant par leur croissance et leur développement.

Dans ce cadre, la convention-cadre prévoit la mise en place d’incubateurs, d’accélérateurs et de structures de financement.

Sur le volet financier justement, on comprend, à partir du communiqué qui a été diffusé auprès des médias nationaux, qu’il comprend deux volets :

  • Un premier volet on ne peut plus classique eu égard à la levée de fonds, avec la structuration de fonds de placement, ou plus spécifiquement ce que l’on appelle dans le domaine de la finance des véhicules d’investissements, avec la participation d’autres acteurs du marché dont la CDG doit encore prendre l’attache.
  • Et un deuxième volet plus innovant, par le biais de l’initiative « bourse de vie » . En gros, les porteurs d’idées de projet expérimentés désireux de se lancer dans l’entrepreneuriat pourront bénéficier d’une rémunération qui leur permettra de s’y consacrer pleinement.

Enfin, indication importante : la CDG n’agira pas seule mais mettra aussi à contribution sa filiale de capital-investissement CDG Invest.

Dirigée par Yassine Haddaoui, qui a également apporté sa signature à la convention-cadre, CDG Invest semble en fait destinée à prendre en main la majeure partie du programme, avec un travail d’association et d’intégration à faire vis-à-vis des investisseurs, des accélérateurs et des incubateurs, entre autres acteurs de l’écosystème de start-ups marocain.