C’est une centaine d’hommes d’affaires et d’entrepreneurs marocains qui se trouveront les 21 et 22 janvier 2024 à Riyad.

Représentant des secteurs aussi divers que l’agriculture, l’industrie, la finance, les énergies renouvelables, l’immobilier, la construction, les services, la santé et les technologies, c’est dans le cadre d’une mission économique organisée par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) qu’ils se rendent dans la capitale saoudienne.

Objectif affiché : explorer les opportunités d’investissement entre les entreprises marocaines et saoudiennes.

À cette occasion, un Forum économique maroco-saoudien se tiendra. Il sera coorganisé avec la Fédération des chambres saoudiennes, déjà à la manette avec la CGEM pour un forum du même genre à Casablanca en octobre 2022.

Ce que prévoit exactement le forum, c’est la présentation du climat des affaires au Maroc et en Arabie saoudite, une séance sur les opportunités d’investissement, une réunion du Conseil conjoint des affaires maroco-saoudien, des réunions sectorielles, des rencontres bilatérales (B2B) et des visites de terrain.

Selon les derniers chiffres disponibles, c’est dans les environ de 19 milliards de DH (MMDH) que les échanges commerciaux maroco-saoudiens se situent.

Lors du Forum économique d’octobre 2022, où il était présent, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Ryad Mezzour, avait qualifié ce chiffre de « très timide », formulant le voeu de le tripler dans les cinq ans.

« Il existe des opportunités diverses d’investissement dans les deux pays, qui ouvriront la voie à un renforcement des relations économiques et commerciales bilatérales » , avait indiqué Ryad Mezzour.

En marge de la dernière réunion du Conseil d’affaires Maroc-Arabie saoudite, tenu le 3 mai 2023 à Casablanca, son président marocain, Khalid Benjelloun, avait annoncé le prochain lancement d’un fond commun pour soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) marocaines et saoudiennnes à l’exportation et à l’investissement et qui est aussi susceptible de servir de guichet unique pour faciliter les procédures de financement et de logistique dans les deux pays.